Dans un contexte de lutte contre la pollution et pour une meilleure qualité de vie en ville, Anne Hidalgo, maire de Paris, a confirmé l’application d’une mesure controversée : la limitation à 50 km/h sur le périphérique parisien dès octobre. Cette décision, qui suscite de vifs débats entre partisans d’une mobilité plus douce et défenseurs d’une fluidité du trafic, marque une nouvelle étape dans la politique environnementale de la capitale. Dans cet article, nous analyserons les enjeux et les répercussions de cette mesure. Restez avec nous pour comprendre pourquoi cette décision fait tant parler d’elle.
Anne Hidalgo annonce une réduction de la vitesse maximale sur le périphérique parisien
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a déclaré que la vitesse maximale sur le périphérique parisien serait limitée à 50 km/h à partir du 1er octobre. Cette décision, qui est sous la responsabilité de la mairie, doit cependant être approuvée par l’État, comme l’a rappelé le ministère des Transports. En effet, toute modification de la vitesse maximale sur cette voie nécessite un décret gouvernemental. La mairie peut proposer une réduction de la vitesse pour des raisons de sécurité ou de protection de l’environnement, mais cela doit se faire sous le contrôle de l’État.
Les réactions politiques face à la limitation de vitesse sur le périphérique
La décision d’Anne Hidalgo a suscité des réactions contrastées dans le paysage politique. Clément Beaune, ancien ministre des Transports, s’était opposé à cette mesure, insistant sur la nécessité d’une validation de l’État. Agnès Pannier-Runacher, ex-ministre de la Transition énergétique, avait critiqué une initiative « antisociale » et source potentielle de congestion routière. Le groupe des Républicains, Centristes et Indépendants au Conseil de Paris a dénoncé une décision unilatérale qui ne respecte pas les recommandations du rapport de 2019 sur le périphérique. En revanche, Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, a exprimé son soutien à cette démarche.
Impact environnemental et social de la réduction de vitesse
David Belliard, adjoint écologiste à la voirie de la capitale, soutient cette mesure en évoquant un « intérêt collectif ». Il rappelle que la précédente réduction de vitesse en 2014 a entraîné une diminution des nuisances sonores pour les riverains. Cependant, certains craignent une augmentation des embouteillages et des émissions de CO2. La préfecture de police, qui n’a pas encore réagi, aura également son mot à dire sur cette décision. Des élus parisiens de droite contestent quant à eux l’efficacité environnementale d’une telle mesure, arguant qu’aucune étude n’a démontré l’intérêt d’un passage de 70 à 50 km/h.
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