Dans le monde médical, les controverses ne sont pas rares et celle concernant le gynécologue Emile Daraï en est une preuve flagrante. Le Conseil de Paris persiste dans sa demande de suspension du praticien, un combat qui semble loin d’être terminé. Cette affaire soulève de nombreuses questions sur l’éthique médicale et la protection des patients. Dans cet article, nous allons explorer les détails de cette situation complexe et les raisons pour lesquelles le Conseil de Paris insiste pour la suspension de ce médecin. Restez avec nous pour comprendre les enjeux de cette affaire qui fait grand bruit dans le milieu médical.
Le Dr Emile Daraï, gynécologue accusé de violences volontaires, continue ses consultations
Le Dr Emile Daraï, reconnu pour sa spécialisation en endométriose à l’hôpital Tenon, est sous le feu des projecteurs suite à 32 mises en examen pour violences volontaires depuis 2022. Malgré ces accusations graves, il poursuit ses consultations, suscitant l’indignation de plusieurs élues parisiennes qui ont unanimement demandé sa suspension auprès de l’AP-HP et de l’Ordre des médecins.
Les élues parisiennes et les collectifs féministes se mobilisent
Les élues de la ville de Paris ont voté à l’unanimité pour une demande de suspension du Dr Daraï, soutenues par Anne-Claire Boux, adjointe à la maire de Paris en charge de la santé. Le collectif Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques a également joué un rôle crucial, ayant recueilli 190 signalements concernant le médecin et déposé 36 plaintes. Ces actions conjointes soulignent l’urgence d’une intervention face à cette situation préoccupante.
La réaction de l’AP-HP et la démission du Dr Daraï
L’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) a reconnu une « maltraitance » de la part du Dr Daraï, évoquant un manque d’empathie et de respect envers les patientes. Suite à cela, le médecin a démissionné de ses fonctions de chef de service à l’hôpital Tenon et de ses responsabilités pédagogiques à Sorbonne Université. Cependant, il conserve le droit de consulter. Sonia Bisch, fondatrice de Stop VOG, critique vivement l’inaction des institutions ayant le pouvoir de suspendre le praticien.
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