La Petite Ceinture de Paris, cette ancienne voie ferrée qui encercle la capitale, est au cœur d’un débat passionnant : pourrait-elle être réouverte pour le passage des trains ? Cette question suscite l’intérêt de nombreux parisiens et experts en urbanisme.
En effet, la remise en service de ce tracé historique pourrait offrir une alternative intéressante aux transports en commun actuels. Cependant, plusieurs obstacles se dressent sur le chemin de cette éventuelle réouverture. Dans cet article, nous allons explorer les différentes facettes de ce sujet complexe et captivant.
La petite ceinture ferroviaire de Paris : un passé florissant et une évolution constante
La petite ceinture ferroviaire, inaugurée en 1852, a connu son apogée lors de l’exposition universelle avant de connaître un déclin progressif jusqu’à la cessation du service voyageur en 1934. Elle fut alors remplacée par la ligne de bus PC qui fait désormais place aux tramways T3a et T3b.
Le récent prolongement du T3b permet au tramway de boucler sa course autour de Paris, évoquant ainsi le parcours historique de la petite ceinture. Malgré ces changements, certains espèrent toujours voir les trains reprendre du service sur ces voies.
La petite ceinture ferroviaire : une solution pour alléger le trafic du tramway et optimiser le transport de marchandises
Jean-Nicolas Lehec, secrétaire général de l’ASPCRF, voit dans la petite ceinture un moyen efficace d’alléger le trafic sur les lignes de tramway T3a et T3b. Selon lui, cette ancienne ligne ferroviaire pourrait offrir une alternative plus rapide pour relier les grands pôles d’activités situés aux portes de Paris.
L’ASPCRF envisage également d’utiliser la petite ceinture pour le transport de marchandises, réduisant ainsi la dépendance aux camions. Cependant, malgré ces perspectives prometteuses, des travaux d’aménagement seraient nécessaires pour permettre le retour des trains sur ces voies.
Les défis et obstacles à un retour des trains sur la petite ceinture
En 2015, un protocole-cadre a été signé entre la ville de Paris et la SNCF pour ouvrir certaines sections de la petite ceinture au public. Cependant, la ligne reste propriété de la SNCF, imposant des contraintes d’aménagement. Le coût et l’ampleur des travaux nécessaires pour le retour des trains sont également des obstacles majeurs.
David Belliard, adjoint à la maire de Paris en charge des Transports, a exprimé sa volonté de préserver cet espace comme un corridor de verdure, sans plans actuels pour le retour du trafic ferroviaire. L’ASPCRF, quant à elle, continue de surveiller attentivement ces développements en vue des élections municipales de 2026.
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