Depuis le 1er août 2021, la vitesse maximale autorisée sur le périphérique parisien a été réduite à 50km/h. Cette mesure, qui a suscité de nombreux débats, avait pour objectif principal d’améliorer la sécurité routière et de réduire les nuisances sonores. Quelques mois après son application, il est temps de dresser un premier bilan. Les premiers chiffres révèlent-ils une amélioration de la situation ? La baisse de la vitesse a-t-elle eu l’effet escompté ? C’est ce que nous allons découvrir dans cet article. Restez avec nous pour en savoir plus sur les impacts de cette mesure controversée.
La Mairie de Paris suit l’impact de la réduction de vitesse sur le périphérique
En réponse à l’indignation des automobilistes suite à la diminution de la vitesse maximale à 50km/h sur le périphérique parisien, la mairie de Paris a décidé de publier un bulletin hebdomadaire pour évaluer les effets de cette mesure. Ce rapport, annoncé par Anne Hidalgo dans une démarche de transparence, permettra de suivre l’évolution du bruit, de la pollution atmosphérique, des accidents, des embouteillages et de la vitesse moyenne. Les premiers résultats, bien que préliminaires, semblent positifs.
Des résultats encourageants pour la première semaine d’étude
La première semaine d’analyse, du 30 septembre au 4 octobre 2024, révèle des résultats prometteurs. Selon les données d’Airparis, de Bruitparis et de l’Observatoire parisien des mobilités, une diminution notable de la pollution atmosphérique et sonore a été observée par rapport à la même période en 2023. Par ailleurs, bien que la vitesse moyenne de circulation durant la journée reste stable, une baisse significative est constatée pendant la nuit. Ces premiers chiffres, bien qu’encourageants, doivent être interprétés avec prudence.
Diminution des embouteillages et des accidents : un effet de la réduction de vitesse ?
La première semaine d’étude a également révélé une baisse significative des embouteillages, avec une diminution de 37%. Plus impressionnant encore, le nombre d’accidents de la route a chuté de 68%. Cependant, il est important de noter qu’il n’est pas possible d’établir un lien direct entre ces baisses et la réduction de la vitesse maximale autorisée. Ces chiffres sont prometteurs, mais il faudra attendre le prochain bulletin hebdomadaire pour avoir une vision plus précise de l’impact de cette mesure sur la circulation parisienne.
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